Aujourd’hui, on veut poser un isolant acoustique contre les bruits aériens, car le bruit est gênant, on le sait, et il peut devenir même dangereux. Des bruits aériens c’est tous les bruits qui sont transportés par l’air mais qui passent à la fois de l’extérieur à l’intérieur ( c’est à dire tous les bruits de la circulation, du TGV, d’un avion et autres) mais aussi les bruits qui peuvent passer d’une pièce dans une autre. Ce bruit là on peut s’en protéger avec une technique assez simple.
L’isolant acoustique, comment on le mesure ?
L’isolation acoustique va consister à absorber une partie du bruit qui vient de l’extérieur qui rentre dans la maison, ou qui va d’une pièce dans une autre, ou qu’on reçoit d’une autre pièce. Et pour ça on va utiliser effectivement un matériau absorbant qui est un isolant acoustique absorbant. Alors la force d’un bruit, ou la puissance du bruit se mesure en décibels. Zéro décibel, il n’y a pas le bruit du tout, c’est même pratiquement insupportable. En revanche 40 ou 50 décibels, on va être avec un bruit très agréable qui est celui d’un appartement. Quand on arrive à 70 décibels c’est le bruit d’un restaurant très supportable. 100 décibels cela devient un petit peu plus compliqué, car ça devient un peu pénible et quand vous êtes à 120 décibels là c’est le bruit d’un avion à réaction et là c’est franchement douloureux. Donc mon isolant acoustique qui va absorber une partie des décibels. La mesure de sa capacité va être en décibels négatif. Ce matériau, que j’ai choisi absorbe 12 décibels, et va réduire le son de 12 décibels. L’isolant acoustique que j’ai choisie est constitué de flocons de polyuréthane recyclés.
son non isolé et la cloison que nous avons isolé le bruit est très nettement assourdi
Quelles dimensions pour l’absorbant acoustique ?
Alors ce sont des polyuréthanes de différentes densités qui ont été utilisés à l’origine pour des matelas, pour des garnitures de voiture, donc tout ça a été recyclé et constitue un panneau qui va être ce fameux absorbant acoustique.
Certains panneaux d’isolation acoustique ont une épaisseur de 4 cm, et une dimension de 120 par 60 centimètres. Ils sont vendus en ballots de six panneaux, on voit d’ailleurs qu’entre les panneaux il peut y avoir des différences de couleurs tout simplement parce qu’on a un matériau de récupération comme on le dit tout à l’heure. Ces panneaux existent aussi en deux mètres cinquante de longueur sur 60 cm de large. Alors pour bien comprendre l’effet du matériau absorbant on va utiliser un petit ballon. Le ballon je lance sur le mur il rebondit je le lance sur le matériau absorbant et là il tombe pratiquement tout de suite. L’onde sonore va faire la même chose, c’est à dire qu’elle va venir s’écraser sur le matériau absorbant, et donc être considérablement diminué.
La pose de l’absorbant acoustique
Alors on va traiter d’un cas fréquent : vous êtes ici dans votre salon, vous voulez écouter la musique ou la télévision correctement mais à côté il y’a bébé qui dort donc comment ne pas réveiller bébé ? C’est très simple on va poser l’absorbant acoustique sur ce mur par les panneaux qui se posent avec une colle spéciale. Bien évidemment c’est une technique un peu particulière puisqu’on est à double encollage. Pour nous faciliter la vie, je suis allé sur un site qui m’a permis de calculer la surface et de commander le nombre de panneaux, ou plutôt le nombre de paquets, et aussi la quantité de colle nécessaire à la pause.
Je vais verser la colle dans un bac parce que l’application se fait au rouleau à poil plutôt ras. Alors la pose est à double encollage avec une colle de type néoprène, d’abord on ouvre les fenêtres pour ventiler, et ensuite on va poser sur un mur qui est nécessairement plein, sec et propre. J’appose la colle avec mon rouleau. Après avoir recollé le mur, j’encolle l’une des faces du panneau isolant, même technique avec le rouleau et maintenant que j’ai collé les deux surfaces, on va attendre entre dix et trente minutes selon la température ambiante et l’humidité dans la pièce.
Alors une fois sèche, la colle ne colle plus ni sur une surface ni sur l’autre mais en revanche quand on va mettre en contact le collage est instantanée. Il est essentiel de bien positionner le panneau. Petite précision, le panneau on appui en bas, je me relève doucement et j’appuie partout pour rassurer le collage. Les panneaux sont collés, bien serrés, enfin deux rangées. Je mesure l’espace à combler j’ai 28 et demi donc on va découper. Je reporte la mesure sur le panneau, je trace, et maintenant je découpe au cutter. On sent la densité du matériau, je colle le dernier morceau de panneau bien en pression, et de la même façon je pose la deuxième rangé et toujours pareil à join bien serré. Je couvre ainsi toute la surface du mur. Alors pour la découpe en haut je vais poser les panneaux dans l’autre sens parce que les panneaux isolants il n’a en fin de compte aucun sens. On peut déposer soit verticalement soit horizontalement. J’utilise un outil un peu particulier qui est une scie spéciale pour panneaux isolants. C’est très efficace, et je termine l’isolation du mur en posant la dernière bande tout en haut contre le plafond.
L’étape suivante c’est la pose de l’habillage de nos panneaux isolants avec de la plaque de plâtre de type BA 13. Elles vont servir à deux choses : d’une part habiller c’est à dire à pouvoir recevoir derrière soi une peinture, soit un papier peint, soit un revêtement décoratif ; mais aussi elle assure la protection anti feu on va dire du matériau. Or la pause se fait avec la même technique de double encollage des panneaux isolants, qui sont déjà sur le mur et ensuite encollage des plaques. J’encolle ensuite le dos des plaques de plâtre, et on va comme tout à l’heure attendre entre dix et trente minutes que la colle prenne, jusqu’à ce qu’elle sèche en réalité, puisque l’encollage s’applique sec sur sec.
Alors c’est la dernière étape de mon habillage, c’est la pose de la plaque. Je l’ai positionné sur deux petites cales de 3 mm d’épaisseur. Je vais donc appliquer la face à encoller de la plaque sur l’isolant qui lui-même a été encollé auparavant, et on appuie pour assurer le collage. Pour terminer l’habillage, je retire les cales et je pose un jour un périphérique en acrylique. Donc après le joint en périphérique acrylique, il reste évidemment à faire les joints des plaques de plâtre. Donc joints traditionnels, avant de terminer par la décoration : papier peint, peinture, etc.
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