Qui n’a jamais rêvé de construire sa propre maison et posséder son propre bien ? Nous allons voir aujourd’hui quelles sont les grandes étapes de la construction d’une maison.

Le terrassement, l’excavation, les fondations et le soubassement

 

La première étape est le terrassement, qui consiste à niveler le terrain de façon à ce que la maison puisse reposer sur une base solide. Ensuite c’est l’excavation : cette opération consiste à creuser l’emplacement de la future maison, ainsi que des tranchées utilisées pour les raccordements aux réseaux locaux, comme l’eau, l’électricité, etc… L’excavation est réalisée avec l’aide d’un géomètre qui va définir la profondeur du trou à creuser, de telle sorte à ce que la fondation soit hors gel, c’est à dire à une profondeur ou le sol ne gèle pas par temps froid.

Les fondations sont réalisées par des maçons qui vont installer un ferraillage et couler un béton de propreté dans le trou.

Le soubassement ce sont les premières briques que l’on pose et qui seront encore enfouies sous la terre. Elles peuvent permettre de créer un sous- sol ou un vide sanitaire, c’est à dire un espace entre les fondations et le plancher de la maison, ce qui permet une meilleure isolation thermique et hydrique. Il est aussi possible de faire un soubassement en hérisson c’est à dire que le rez-de-chaussée repose directement sur les fondations. On peut avoir par exemple un soubassement en vide sanitaire bâti avec des parpaings. Pour finir, il ne faut pas oublier les accès pour les raccordements aux réseaux locaux.

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Les poutrelles de béton et des hourdis pour le rez-de-chaussée

 

Il convient maintenant de fabriquer le plancher du rez-de-chaussée : pour ce faire des poutrelles sont disposées sur les briques. Ce sont des poutrelles de béton qui renferment des câbles d’acier torsadés. L’espace entre deux poutrelles est défini en fonction de la taille des hourdis choisi.

Ce sont ces éléments creux généralement constitués du béton mais parfois de terre cuite, de polystyrène ou de bois aggloméré. Les hourdis se posent sur les rebords des poutrelles, par-dessus, un treillis métallique est posé et une dalle de béton est coulée.

Le treillis métallique permet de renforcer le béton qui devient alors du béton armé. La dalle constitue le plancher du rez-de-chaussée.

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Construction des murs

 

Puis les murs peuvent être montés. Ici la méthode dépend du type de matériaux de construction choisi, il peut s’agir

• de parpaings, c’est un bloc de béton creux qu’on appelle aussi agglo ou moellon et qui a l’avantage de posséder une bonne résistance à l’usure et aux intempéries. Il est peu coûteux par contre c’est un très mauvais isolant thermique, et il est imperméable à l’humidité.
• Les briques creuses en terre cuite qui sont pérméables à l’humidité et qui possèdent une bonne résistance thermique,
• Les briques Monomur, ce sont des briques alvéolées en terre cuite, elle possède de bonnes performances énergétiques, mais sont assez coûteuses et en plus la pose de ces briques est plus compliquée.
• Il y’a aussi les briques en béton cellulaire ou thermopierre, qui possèdent également de bonnes performances énergétiques.
• De nos jours ce sont surtout des briques creuses qu’ils ont utilisées. Elles sont fixées entre elles avec une fine couche de mortier colle. La colle forme un joint très fin qui améliore donc l’isolation thermique.

 

Les portes et les fenêtres

 

Au niveau des portes et des fenêtres on installe des linteaux, qui servent à soutenir les éléments qui se trouvent au-dessus, puis on va rajouter encore un plancher supérieur. On dispose donc des poutrelles maintenues par des étais qui permettent de soutenir provisoirement le plafond, puis on dispose les hourdis sur les poutrelles en pensant bien sûr à laisser une ouverture pour faire passer un escalier. Et on va faire couler une dalle de béton comme pour le plancher du rez-de-chaussée.

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La fabrication du toit

 

Maintenant on va fabriquer un toit : on va choisir un toit en bâtière, c’est à dire un simple toit à deux pants. Il convient donc de monter aux deux extrémités de la maison des briques en forme de triangle. Cette structure triangulaire s’appelle un pignon.

Puis c’est l’installation de la charpente. Dans ce cas aussi il existe différents types de matériaux de construction utilisables : le chêne, le sapin, le châtaignier, l’épicéa etc. Les bois de charpente sont préalablement traités contre les attaques les plus courantes : termites, capricornes,  champignons etc. Les premières poutres en bois qui sont posées sont appelés pannes.

Ce sont sur ces pannes que vont reposer l’ensemble de la structure du toit. Les pannes sablières sont fixées sur les murs horizontaux à la base du versant de toiture. La panne faîtière est posée au sommet de la charpente. On peut éventuellement rajouter des pannes intermédiaires qu’on appelle pannes ventrières.

Puis les pentes des pignons sont mises à niveau pour en faire des pentes lisses. Cette opération s’appelle l’arasage. Pour ce faire, on réalise un coffrage avec des planches en bois et ont fait couler un béton suffisamment épais pour ne pas couler hors du coffrage. On obtient alors une arase.

Verticalement aux panne on fixe des chevrons, qui sont des poutres plus fines que les pannes, et sur ces chevrons sont cloués des lattes à toit nommés liteaux.

Les liteaux sont posés horizontalement et doivent avoir un écartement régulier qui est défini par le type de couverture qu’il doit supporter. L’écartement entre les liteaux est appelé pureau.

Ensuite c’est la pose de la couverture, c’est-à-dire l’agencement de matériaux recouvrant le bâtiment, pour le protéger des intempéries. Là aussi on peut choisir différents types de matériaux, comme les tuiles en terre cuite.

Parmi les différents modèles de tuiles en terre cuite, on retrouve

• Les tuiles canal, adaptées aux toits faible pente.
• Les tuiles plates qui conviennent aux toits à forte pente,
• Et les tuiles à emboîtement qui ont l’avantage d’être facile à poser, et permettent de réduire le nombre de tuiles au mètre carré.
• Il existe aussi les mêmes modèles mais en béton, qui sont plus lourdes que celles en terre cuite mais qui ont l’avantage de mieux résister au gel, et qui ne se gorgent pas d’eau en cas de pluie.

Ensuite il y a aussi la possibilité d’une couverture constituée d’ardoises, qui peuvent être soit naturelles soit en béton, ou bien des shingles qui sont des bardeaux bitumineux qui ont l’avantage d’être très légers, imperméables et résistants au gel.

Il existe de nombreux termes techniques relatifs à la couverture comme

• les faîtières : ce sont des tuiles demi-rondes qui recouvrent la panne faîtière.
• Les arêtiers, qui se posent au niveau des arêtes, entre deux pans de toiture.
• Les noues qui se posent au niveau des arêtes rentrantes entre deux pans de toiture.
• Le pureau, qui signifie aussi la partie visible de la tuile, c’est à dire la partie en contact avec l’eau lorsqu’il pleut.

 

La pose de la couverture confère au bâtiment le statut hors d’eau, puis la pose des portes et des fenêtres extérieures confère au bâtiment le statut hors d’air. Voilà pour la partie gros oeuvres du chantier.

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Le second-oeuvre

 

C’est maintenant la partie seconde oeuvre : il y a

• l’électricien qui installe le circuit électrique de la maison,
• le plombier qui s’occupe des systèmes d’arrivée et d’évacuation de l’eau,
• le chauffagiste qui installe les équipements de chauffage,
• puis il y a la réalisation d’une isolation sur les murs, plafonds, toit et le revêtement des murs avec de l’enduit ou du plâtre.

 

Les dernières étapes de la construction d’une maison

 

Les dernières étapes consistent à équiper et à embellir la maison, éventuellement l’installation d’un escalier s’il y a un étage à la maison ou la pose de carrelage, de linoléum, de moquette ou autres.

 

Puis pour finir, l’étape la plus importante,la décoration ! A vous de jouer !